Cartier fait Pop(py) !

Cartier fait Pop(py) !

Poppy Delevigne était à Dubaï pour un tournoi de Polo. A priori, on s’en fiche, direz-vous. Evidemment, je vous l’accorde. Sauf que la jolie demoiselle dont je ne sais pas trop comment elle gagne sa vie, si elle la gagne, était au Cartier International Dubaï Polo Challenge.

Jusqu’ici vous ne voyez toujours pas.

Je comprends.

Sauf que la miss portait, en avant-première les pièces de la nouvelle collection de la Maison, Amulette de Cartier.

Poppy Delevigne, Credit: Chris Jackson - Getty Images

Poppy Delevigne, Credit: Chris Jackson – Getty Images

Amulette de Cartier, c’est une capsule joaillière de nacre, d’onyx ou de diamants pavés « qu’on adopte : petit un, pour le clic de son fermoir, petit deux pour son envers ajouré, petit trois pour ses talents cachés« , souligne la Maison. Mais je trouve les images très parlantes (crédit photos : Julien Claessens & Thomas Deschamps © Cartier), voyez vous-mêmes :

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Amulette de Cartier

Amulette de Cartier

Amulette de Cartier

Amulette de Cartier

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De fait, gageons que cette sphère au galbe de galet saura séduire plus d’une femme ! En ce qui me concerne, j’aime la rondeur de cette collection, son petit côté talisman, le mystère qu’il dégage… Et j’aime tout particulièrement le bracelet massif arboré par Poppy Delevigne sur la première image et dont je n’ai, malheureusement, aucun agrandissement. Je le trouve magnifique : un peu baroque mais facile à porter, avec un petit côté nonchalant… Bref, je fonds !

Et nos oreilles alors ?

De la  rencontre de Didier Luciak, artiste peintre, et Frédérique Ducros, créatrice de bijoux, est née un nouvel accessoire  : le bijou d’oreille. Un accessoire qui mêle inspiration ethnique (des motifs des tatouages maoris) et vision contemporaine du contour d’oreille qui, pour la petite histoire, existait déjà chez les Egyptiens et les Etrusques.

BO whanga

En argent massif 925, ils sont maintenus derrière l’oreille par un arceau ajustable par simple pression. On aime ou on n’aime pas, on ose ou on n’ose pas, mais au moins on reconnait l’originalité de ces modèles ! Qui plus est, ils sont abordables, à 90€. Et la marque commerciale s’appelle SilverTatoo !

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Retour à l’école !

Commençons par le commencement. Au départ donc, je suis journaliste, et ce depuis près de 15 ans. Mais déjà avant ça, je bricolais des bijoux, à partir de pièces récupérées en brocantes, avec des bouts de fils, de l’alu, des perles de rocaille… Bref, tout ce que je trouvais. Et j’ai bien sûr eu l’idée de passer à une étape plus « professionnelle ». Et donc de me former. Problème quand on est en poste, puisqu’il s’agit d’une formation de reconversion franche et que l’idée ne séduit pas forcément un employeur… Bref, le hasard a bien fait les choses puisque mon projet était relativement formalisé dans ma tête quand ma boîte a été liquidée. Pour la deuxième fois en deux ans.

J’ai donc profité de ces circonstances somme toute assez malheureuses pour me faire payer cette formation. (Précisons que ce n’est pas Pôle Emploi qui me finance, mais ça, c’est une autre histoire…)

Bref, là encore, j’ai eu un pot incroyable : mon « timing » était sérré et que les formations n’étaient pas nombreuses ; certaines avaient mauvaise presse, d’autres étaient trop longues… Me restait le BJOP, que je trouvais, disons-le franchement, un poil préhistorique… Et puis, entre temps, une nouvelle école s’est lancée. On s’est contactés, j’ai passé tests et entretiens, … et me voilà partie pour 9 mois de cours intensif pour préparer le CAP de bijoutierie-joaillerie à l’Académie des métiers d’art ! Avec pour but de lancer une activité par la suite.

Autant dire que je n’ai pas une seconde regretté ce choix. Question de feeling, question de timing, question de tout en fait ! D’abord parce que l’ambiance est plus que bonne : détendue mais studieuse. Les autres étudiants (une majorité de filles) s’échelonnent de 17 à 46 ans, et ça aussi, c’est plutôt pas mal, puisqu’on s’apporte beaucoup, qu’on échange beaucoup aussi et qu’on s’entraide.

nos ateliers à l'Académie des métiers d'art

nos ateliers à l’Académie des métiers d’art

Côté programme, c’est très dense : on se partage entre atelier et cours magistraux. Heureusement, on a des profs supers, vraiment géniaux, stricts mais encourageants et surtout assez conscients de notre charge de travail… Nos profs, je vous en ferai un billet à part entière parce qu’il y a carrément matière:-)

Ils se partagent la lourde tâche de nous enseigner la cire, le métal (en atelier), l’histoire de l’art, le dessin technique, la création, la gouache et le marketing.

Toujours à l'atelier de l'Académie des métiers d'art

Toujours à l’atelier de l’Académie des métiers d’art

Et, cerise sur la gâteau, si je puis dire, notre marraine de promo est Valérie Samuel, vice-présidente Collection Jewelry and Accessories de Swarovski. Et elle chapeaute personnellement notre projet de fin d’année pour la marque. (Ca aussi, ça fera l’objet d’un billet à part entière).

Voilà notre promo, avec notre marraine et notre prof de gouache, au showroom de Swarovski :

Première promotion de l'Académie des métiers d'art !

Première promotion de l’Académie des métiers d’art !

Voilà, dans les grandes lignes, ma nouvelle vie à l’école !

Et là, je dois vous laisser, parce que demain, j’ai cours !