Santa, dear Santa…

Santa, dear Santa…

Attention, ça commence à sentir Noël, non ? Du coup, je profite de cet espace pour vous informer de toutes les sorties auxquelles on m’a gentiment conviée !

Ca commence le week-end prochain, à la galerie Wenge, où la très talentueuse créatrice Amira Sliman invite quatre créatrices à exposer, du 28 au 30 novembre inclus.

Amira, à force d’aller la voir dans sa boutique, c’est devenue une copine. Au-delà de la belle personne que c’est, je suis absolument sous le charme de ses créations et de son univers :

Créations Amira Sliman, Galerie Wenge

Créations Amira Sliman, Galerie Wenge

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Bref, Amira, je l’adore et je suis certaine que les amies qu’elle va exposer valent le détour ! Il s’agit de Fabienne Tixier, Anne Milbeau, Hyun Jung Lee et Louise Bathélémy. Alors bookez vos agendas, hein ?

Galerie WENGE : 9 rue Ramey 75018 Paris, Tél / Fax : 01 42 52 39 99

Le même week-end, une boutique éphémère va s’ouvrir à l’Atelier 154, qui invite Albane Olika, Elsa Somano, les Éditions Stéphane Bachès, Laurence Oppermann, La tribu des oiseaux et Laurence Fontaine. Au programme de cette chouette boutique, mode, objets lumineux, livres gourmands, bijoux et joaillerie, accessoires et céramiques ! De quoi faire plaisir et se faire plaisir !

Boutique éphémère atelier 154

Boutique éphémère atelier 154

Atelier 154, 14-16 rue Neuve Popincourt, 75011 Paris, métro Parmentier, du jeudi 27 au samedi 29 Novembre, jeudi ouverture à 15h / vernissage à partir de 18h ; vendredi et samedi de 11h à 20h.

Ensuite, la semaine suivante, il faudra passer dans une autre galerie, toujours à Paris : la Galerie Elsa Vanier organise en effet l’expo-vente « les diamants jouent à cache-cache ». Sur le thème précieux du diamant donc. La galerie l’explique ainsi : « Certains créateurs dédaignent sa place de star et l’idée de luxe qu’il véhicule. D’autres adorent son éclat et jouent avec ses couleurs variées qui l’adoucissent ou le font passer incognito. En exploitant son scintillement incomparable, ils ont inventé de nouveaux jeux où la pierre joue à cache-cache ou à chat glacé… »

Et il y a foule, puisque voici la liste de créateurs invités : Marianne Anselin, Esther Assouline, Rose Carvalho, Costanza, Nathalie Dmitrovic, Karen Gay, Jean Grisoni, Jo Hayes-Ward, Josef Koppmann, Niessing, Laurence Oppermann, Philippe et Laurence Ratinaud, Agathe Saint-Girons, Yael Sonia, Martin Spreng, Claire Wolfstirn…

Et quelques-unes de leurs créations :

 

Bague « Brindille » en argent noirci, or blanc et diamants, 690€, Laurence & Philippe Ratinaud

Bague « Brindille » en argent noirci, or blanc et diamants, 690€, Laurence & Philippe Ratinaud

 

Bague « Byzance », en or gris palladié et 48 diamants, 5190€, Esther Assouline

Bague « Byzance », en or gris palladié et 48 diamants, 5190€, Esther Assouline

Bague « Ecorce » en argent noirci, or jaune et diamants, 995€, Laurence & Philippe Ratinaud

Bague « Ecorce » en argent noirci, or jaune et diamants, 995€, Laurence & Philippe Ratinaud

Bague « Feuille » en bronze doré et diamant, 850€, Nathalie Dmitrovic

Bague « Feuille » en bronze doré et diamant, 850€, Nathalie Dmitrovic

Bague « Petit tourbillon » en or jaune, or blanc et diamant, 1260€, Karen Gay

Bague « Petit tourbillon » en or jaune, or blanc et diamant, 1260€, Karen Gay

Bague Runway en acier, diamant blanc et diamant cognac mobile, 550€

Bague Runway en acier, diamant blanc et diamant cognac mobile, 550€

Bague Tension « Aura » en alliage d’or rouge et or gris et diamant cognac 0.17ctct, 3500€, Niessing

Bague Tension « Aura » en alliage d’or rouge et or gris et diamant cognac 0.17ctct, 3500€, Niessing

Bagues « Full moon » en or jaune, pierres fines et diamants, 2330€, Yael Sonia

Bagues « Full moon » en or jaune, pierres fines et diamants, 2330€, Yael Sonia

Bracelet « C’est la fête » en acier, fer rouillé patiné et diamants,690€, Marianne Anselin

Bracelet « C’est la fête » en acier, fer rouillé patiné et diamants,690€, Marianne Anselin

Clous d’oreilles « Refuge en or jaune, or gris ou platine et diamants, à partir de  1750€, Niessing

Clous d’oreilles « Refuge en or jaune, or gris ou platine et diamants, à partir de 1750€, Niessing

Collier « Mon Dieu, mais que vais-je faire du solitaire de ma grand-mère!» en or rose, pierres fines et diamant taille ancienne 4cts, 55000€

Collier « Mon Dieu, mais que vais-je faire du solitaire de ma grand-mère!» en or rose, pierres fines et diamant taille ancienne 4cts, 55000€

Bague «Satellite » en or jaune et diamants, 2190€, Claire Wolfstirn

Bague «Satellite » en or jaune et diamants, 2190€, Claire Wolfstirn

Ensemble bagues et bracelets « Colette » en or diamant, à partir de 395€, Niessing

Ensemble bagues et bracelets « Colette » en or diamant, à partir de 395€, Niessing

Exposition du 5 décembre au 28 février. à la Galerie Elsa Vanier – 7 rue du Pré aux Clercs – Paris 7e

Il me tarde, pas vous ?

 

Quand les minéraux tiennent salon

Quand les minéraux tiennent salon

Bonne nouvelle pour les amateurs de pierres, minéraux et bijoux : du 5 au 7 décembre 2014, se tiendra la 43ème édition du Salon international de Minéralogie et Bijouterie de Paris, à l’Espace Charenton, Paris 12ème. Ce salon est consacré aux pierres fines et précieuses, sous toutes leurs formes : pierres brutes (minéraux & cristaux), taillées (gemmes) ou montées en bijoux, fossiles et météoprites.

« Créé il y a plus de 40 ans par un passionné, le Salon international de Minéralogie et Bijouterie de Paris est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de pierres. Entreprise familiale transmise de père en fils, le salon s’est développé au fil des années en préservant sa vocation initiale : faire découvrir le monde captivant des pierres« , souligne le communiqué de l’événement.

du Salon international de Minéralogie et Bijouterie de Paris

du Salon international de Minéralogie et Bijouterie de Paris

De fait, j’ai eu l’occasion de m’y rendre plusieurs fois et d’y découvrir et/ou acquérir nombre de pierres magnifiques, expliquées par de vrais fans. Car s’il regroupe quelque 200 exposants issus de plus de 20 pays dans 2 000m² d’espace, l’événement reste très convivial, et permet, en outre, d’échanger et d’apprendre à connaître des gens qui deviendront peut-être, vos prochains fournisseurs, si vous travaillez dans la bijouterie-joaillerie !

Enfin, pour les non-professionnels et autres amateurs et/ou collectionneurs, c’est un bon moyen, à quelques encablures de Noël, de trouver des idées-cadeaux originales.

 

Salon international de Minéralogie et Bijouterie de Paris : du vendredi 5 décembre au dimanche 7 décembre 2014, de 10h00 à 19h00, à l’Espace Charenton, 327 Rue de Charenton, 75012 Paris. 

Métro Porte de Charenton (ligne 8) ; Bus : Arrêt Charenton Jardiniers (ligne 87) ; Tramway : Arrêt Porte de Charenton (ligne T3).

Sortie parisienne à la galerie Elsa Vanier

Sortie parisienne à la galerie Elsa Vanier

La galerie Elsa Vanier invite Claire Wolfstirn, une de ses créatrices permanentes, pour une exposition personnelle qui a commencé le 3 octobre et se poursuivra jusqu’au 26 novembre.

Les œcréations de Claire Wolfstirn, (dont la bague « Herbes Folles » fut choisie comme emblème des Circuits Bijoux à Paris), se distinguent notamment par la finesse de la découpe du métal, une recherche d’équilibre dans la géométrie et un graphisme « élaboré pour épouser le corps« , souligne la Galerie.

Designer industriel et graphiste, Claire Wolfstirn s’est tournée par la suite vers le bijou. « Son intérêt pour la matière l’amène à travailler le métal à l’extrême. Ses créations témoignent de recherches formelles exigeantes, d’un graphisme dynamique et de réflexions sur la force et la fragilité
ainsi que sur le rapport au corps« . Claire Wolfstirn enseigne par ailleurs à l’AFEDAP. Plusieurs de ses créations ont été exposées au musée des Arts Décoratifs à l’occasion de l’exposition « Dans la ligne de mire, scènes du bijou  contemporain en France » en 2013, dont je vous avais parlé ici.

Quelques créations, très représentatives de son travail de découpe justement :

Claire Wolfstirn

Claire Wolfstirn

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Et quelques autres travaux que je trouve personnellement magnifiques :

Claire Wolfstirn

Claire Wolfstirn

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« La créatrice a récemment pris le parti de pièces plus grandes qui lui permettent de rendre plus visible le jeu de vibration et de lumière créé par les découpes sur le métal. Pièces sobres, mystérieuses et poétiques« , explique encore la galerie.

La Galerie Elsa Vanier se situe 7 Rue du Pré aux Clercs, 75007 Paris, France.

 

Cartier, suite et (peut-être) fin !

Cartier, suite et (peut-être) fin !

Suite de la visite de l’exposition Cartier, le style et l’histoire, qui se déroule actuellement au Grand Palais. (les épisodes 1 et 2 sont ici et ici).

Parmi les pièces qui m’ont le plus frappées, figure ce merveilleux bracelet Dauphin, signé Cartier Paris en 1969. Il s’agissait d’une commande. Il est en or gravé, 1028 diamants taille brillant pour un poids total de 33,73 carats, 2 émeraudes de forme poire (yeux). L’ouverture se fait grâce à un système pivotant de chaque côté.

Bracelet Dauphin, Cartier Paris, 1969

Bracelet Dauphin, Cartier Paris, 1969

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Pour rester dans l’univers du bestiaire, j’ai flashé sur le collier Serpent, commande de Maria Félix, l’une des muses de la Maison mise en avant lors de l’exposition. Il date de 1968 et est en platine, or blanc et or jaune, 2473 diamants taille brillant et baguette pour un poids total de 178,21 carats, 2 émeraudes de forme poire (yeux) et émail vert, rouge et noir.

Collier Serpent, commande de Maria Félix de 1968. Cartier Paris

Collier Serpent, commande de Maria Félix de 1968. Cartier Paris

Ensuite, j’avoue, je me suis bien amusée devant la vitrine ci-après, et ses petits animaux, notamment les caniches, qui ont, il faut bien le reconnaître, beaucoup de chien ! Celui qui est tout en bas est signé de Cartier Paris en 1958 (platine, diamants, rubis). Il  provient de la collection de la princesse Grace de Monaco (Collection Palais princier de Monaco), tout comme son copain situé à gauche et qui est lui, signé de Cartier Londres et 1960 (or, cabochons de rubis, rubis calibrés, perles et onyx).

Broches caniches, Cartier Paris 1958 et Cartier Londres 1960.

Broches caniches, Cartier Paris 1958 et Cartier Londres 1960.

Enfin, comment clore cette série « bestiaire » sans parler de la panthère, emblème de la Maison et surnom de Jeanne Toussaint, sa plus célèbre directrice artistique ?

Celle qui suit est l’un des joyaux de l’exposition. Il s’agit d’une broche-pince Panthère, signée Cartier Paris en 1949, en platine, or blanc, diamants taille 8/8, deux diamants jaunes de forme poire (yeux), un cabochon de saphir cachemire de 152,35 carats et cabochons de saphir (taches). Il a été vendu à la Duchesse de Windsor, autre aficionada de la Maison. C’est d’ailleurs la deuxième panthère que Cartier a exécutée pour la Duchesse, la première surmontait un cabochon d’émeraude.

Broche-pince Panthère, signée Cartier Paris en 1949

Broche-pince Panthère, signée Cartier Paris en 1949

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Autre panthère magnifique, ce bracelet rigide Panthères, de Cartier Paris (1958) en platine, or blanc, diamants taille brillant et 8/8, cabochons de saphir (taches), émeraudes taille marquise (yeux) et onyx (truffe) :

Bracelet rigide Panthères, de Cartier Paris (1958) en platine, or blanc, diamants taille brillant et 8/8, cabochons de saphir (taches), émeraudes taille marquise (yeux) et onyx (truffe)

Bracelet rigide Panthères, de Cartier Paris (1958) en platine, or blanc, diamants taille brillant et 8/8, cabochons de saphir (taches), émeraudes taille marquise (yeux) et onyx (truffe)

Sans transition aucune, parlons maintenant d’une autre muse de la Maison, Marjorie Merriweather Post et de sa fantastique broche-pendentif en émeraudes gravée, signée Cartier Londres en 1923, et remaniée par Cartier New York en 1928. Elle est en platine, émeraudes (dont 7 émeraudes gravées Mogholes du 17ème siècle, de 250 carats au total), diamants et émail.

Ladite broche a été immortalisée dans le portrait ci-après, signé Giulio de Blaas, également visible au Grand Palais :

Broche-pendentif en émeraudes gravée, signée Cartier Londres en 1923, et remaniée par Cartier New York en 1928.

Broche-pendentif en émeraudes gravée, signée Cartier Londres en 1923, et remaniée par Cartier New York en 1928.

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Ensuite, et toujours dans un joyeux bordel, j’ai eu un coup de foudre pour cette toute petite broche, signée Cartier Paris vers 1899. Elle est en or, acier, diamants taille rose, émail blanc et rose. L’image n’est pas très nette, la faute à l’éclairage et à la cohue du troisième âge qui rendait l’accès à cette vitrine difficile :

Broche signée Cartier Paris vers 1899

Broche signée Cartier Paris vers 1899

Pas très éloigné dans le temps, le collier suivant a été vendu à la reine de Siam. Daté de 1908 e signé Cartier Paris, il est en platine, diamants ronds taille ancienne, rose et 8/8, serti millegrain et soie :

Collier Cartier Paris, 1908

Collier Cartier Paris, 1908

Signalons ensuite cette merveille de collier, signé Cartier Paris en 1910, en platine, diamants taille 8/8, ronds taille ancienne et rose, saphirs facettés, perles fines, serti millegrain (provenance : Mary Scott Townsend et Mrs Donald LcElroy).

Collier, signé Cartier Paris en 1910

Collier, signé Cartier Paris en 1910

Un autre coup de coeur, ce bracelet vendu à Gloria Swanson et réalisé en 1930 par Cartier Paris. Il est en platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, et 47 disques de cristal de roche. Cette merveille vaut à elle-seule le déplacement au Grand Palais, tant elle est à pleurer de perfection :

Bracelet vendu à Gloria Swanson et réalisé en 1930 par Cartier Paris.

Bracelet vendu à Gloria Swanson et réalisé en 1930 par Cartier Paris.

Enfin, pour clore (si, si !) ce billet, un clin d’œil à mes amis, qui connaissent ma passion pour le rugby, avec cet étui à cigarette réalisé par Cartier Paris en 1908, en vermeil, émail translucide jaune et bleu de roi sur fond guilloché et un cabochon de saphir :

Etui à cigarette réalisé par Cartier Paris en 1908

Etui à cigarette réalisé par Cartier Paris en 1908

Cartier, la suite

Cartier, la suite

Je vous parlais hier de l’excellente exposition Cartier. Le style et l’histoire, au Grand Palais. Voici la suite de mon expédition ! Mais pas encore tout à fait la fin, non…

Je m’étais arrêtée aux pendules mystérieuses, une occasion de vous faire découvrir, presque sans transition, cette boîte à poudre de 1930, signé Cartier Paris pour Cartier Londres, en argent vermeil, platine, laque noire, corail et diamants taille rose. Cette boîte comprend un miroir, un compartiment à poudre et un tube de rouge. A priori, pas celui figurant sur l’image, puisque ce dernier est daté de 1935, et c’est un tube de rouge avec montre intégrée ! Il y en a plusieurs dans cette expo (des étuis à rouge) qui ont fait chavirer mon petit cœur ! (alors que, précisons, si j’utilise du rouge une fois par mois, c’est un maximum… Le cœur a ses raisons…)

Boîte à poudre de 1930, signé Cartier Paris pour Cartier Londres, en argent vermeil, platine, laque noire, corail et diamants taille rose. Tube de rouge. 1935, Cartier

Boîte à poudre de 1930, signé Cartier Paris pour Cartier Londres, en argent vermeil, platine, laque noire, corail et diamants taille rose. Tube de rouge. 1935, Cartier

Les images suivantes montrent un autre nécessaire, daté de 1931-1933, issu de la collection Cartier et parsemé de rubis :

Nécessaire, daté de 1931-1933, issu de la collection Cartier

Nécessaire, daté de 1931-1933, issu de la collection Cartier

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Toujours dans le registre de la toilette, le peigne de l’image ci-dessous m’a littéralement emballé. Il s’agit d’une commande de Barbara Hutton de 1937, en platine, écaille blonde, diamants taille baguette, ancienne, brillant et 8/8. Il est accompagné de son étui à découpe profilée. Le cadre de la photo comporte un portrait sur plaque d’ivoire de Barbara Hutton ; il s’agit d’une commande de M. Frank L. Hutton, père de Barbara Hutton, datée de 1931.

Peigne de Barbara Hutton de 1937, en platine, écaille blonde, diamants taille baguette, ancienne, brillant et 8/8. Le cadre de la photo comporte un portrait sur plaque d'ivoire de Barbara Hutton ; il s'agit d'une commande de M. Frank L. Hutton, père de Barbara Hutton, datée de 1931.

Peigne de Barbara Hutton de 1937, en platine, écaille blonde, diamants taille baguette, ancienne, brillant et 8/8. Le cadre de la photo comporte un portrait sur plaque d’ivoire de Barbara Hutton ; il s’agit d’une commande de M. Frank L. Hutton, père de Barbara Hutton, datée de 1931.

Mais revenons un peu aux bijoux, et aux pierre chatoyantes !

Le collier suivant, archi-connu, est un collier hindou de 1936, commande de Daisy Fellowes, transformé en 1963, en platine, or blanc, diamants taille marquise, baguette et ronds raille ancienne, treize saphirs taille briolette pour un poids total de 146,90 carats, deux saphirs gravés en forme de feuille de 50,80 et 42,45 carats, boules de saphirs, un cabochon de saphir, émeraudes carrées gravées, boules d’émeraudes côtelées et lisses cabochons d’émeraudes, rubis gravés en forme de feuille, boules de rubis lisse et gravées et cabochons de rubis.

Collier hindou de 1936, commande de Daisy Fellowes, transformé en 1963

Collier hindou de 1936, commande de Daisy Fellowes, transformé en 1963

Le jeu étant de toutes les repérer, je suis sympa et je vous mets une meilleure image !

Collier hindou, cartier

Collier hindou, cartier

Restons en orient, avec cette paire de pendants d’oreilles, signée Cartier New York en 1926, en platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, deux anneaux de jade, cabochons et boules de corail, émail rouge pour les motifs chinois. Le motif en émail est un idéogramme, version simplifiée du symbole chou, qui signifie longue vie.

Pendants d'oreilles de 1926, Cartier New York

Pendants d’oreilles de 1926, Cartier New York

Egalement en jade, ce fume-cigarette date de 1925. Signé Cartier Paris, il est en platine, jade blanc, jade vert, onyx, et diamants taille rose. Un objet à vous faire regretter une non-addiction à la nicotine non ? (enfin, je dis ça, je ne sais pas trop, vu que oui, la nicotine, je connais…)

Fume-cigarette de 1925. Signé Cartier Paris, il est en platine, jade blanc, jade vert, onyx, et diamants taille rose.

Fume-cigarette de 1925. Signé Cartier Paris, il est en platine, jade blanc, jade vert, onyx, et diamants taille rose.

L’image suivante est une broche de 1922, issue de la collection Cartier. Elle est en platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, une émeraude de forme poire de 19,45 carats, une émeraude boule percée, cabochons d’émeraude, corail et onyx :

broche de 1922, collection Cartier

broche de 1922, collection Cartier

Ci-dessous, une broche-cliquet Boteh en or, platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, rubis suiffés, jade gravé et percé, émail noir. Datée de 1925, elle est signée Cartier Paris :

broche-cliquet Boteh en or, platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, rubis suiffés, jade gravé et percé, émail noir, datée de 1925

broche-cliquet Boteh en or, platine, diamants ronds taille ancienne et 8/8, rubis suiffés, jade gravé et percé, émail noir, datée de 1925

Le bijou de la photo ci-dessous est plus ancien puisqu’il date de 1913. Il s’agit d’un pendentif égyptien en platine, diamants de forme triangulaire et poire, diamants ronds taille ancienne, 8/8 et rose, Onyx calibrés et de forme fantaisie Serti millegrain. Il est issu de la collection Cartier.

Pendentif égyptien de 1913, Cartier.

Pendentif égyptien de 1913, Cartier.

Pour terminer cette série orientalisante, et après les émeraudes, passons du côté du rubis, avec cette bague Boule,  signée Cartier Paris en 1964, en or godronné, platine, diamants taille brillant et boules de rubis.

Bague Boule, signée Cartier Paris en 1964 en or godronné, platine, diamants taille brillant et boules de rubis.

Bague Boule, signée Cartier Paris en 1964 en or godronné, platine, diamants taille brillant et boules de rubis.

Enfin, le collier qui suit est un collier de chien en rubis, perles et diamants, signé Cartier en 1931. Il s’agit d’un élément d’une parure de trois colliers imposants commandés par le maharajah de Patiala pour la maharani. 

Collier de chien en rubis, perles et diamants, signé Cartier en 1931.

Collier de chien en rubis, perles et diamants, signé Cartier en 1931.

La suite (et la fin je pense!), au prochain épisode!

Cartier au Grand Palais, premier épisode

Cartier au Grand Palais, premier épisode

Non, je ne suis pas encore morte !! Et oui, je poste beaucoup moins sur ce blog. La faute à une formation passionnante mais prenante, à DEUX réveillons du jour de l’an, et à la vie, qui m’a un peu étourdie en ce début d’année.

Mais je vais me rattraper de suite puisque, OUI, j’ai enfin vue l’expo Cartier. Le style et l’histoire, au Grand Palais !

Cette exposition, absolument unique de par les pièces révélées et par le lieu mythique, je me doutais bien qu’elle était sensationnelle. Je ne savais pas à quel point… Elle a été pensée et conçue comme une exposition d’histoire de l’art : les créations de la maison de joaillerie sont montrées dans le contexte de l’évolution des usages et des styles, ce qui la rend très vivante, de mon point de vue.

« Les quelques 600 bijoux, pièces de joaillerie, objets, montres et pendules, sont donc accompagnés de témoins de la vie artistique et du goût de leur temps : des robes et autres accessoires, des photographies publicitaires, des gravures, des revues de mode. En convoquant les sources nourrissant chaque étape marquante de l’histoire de la maison, cette exposition ambitionne de mettre en perspective les choix stylistiques de Cartier. Près de trois cents dessins préparatoires, ainsi que de nombreux documents d’archives complémentaires (registres de stocks, cahiers d’idées, dessins relatifs à la boutique rue de la Paix, photographies, plâtres…) achèvent d’enrichir le propos, illustrant les coulisses de la création« .

Tout au long du parcours sont mises à l’honneur des pièces-phares dans l’histoire de Cartier, au premier rang desquels des diadèmes somptueux, dont les plus majestueux sont exposés dans une vitrine tournante, rendue difficile d’accès par la foule qui s’y presse…

LA vitrine à diadèmes de l'expo Cartier

LA vitrine à diadèmes de l’expo Cartier
Diadème de 1905, collection Cartier

Diadème de 1905, collection Cartier

Diadème de la Comtesse Moy, 1909, Qatar Museums Authority, Doha

Diadème de la Comtesse Moy, 1909, Qatar Museums Authority, Doha

Diadème de 1910, collection Cartier

Diadème de 1910, collection Cartier

Diadème kokochnik de 1908, Platine, Quinze diamants de forme poire pour un poids total de 19 carats environ , Diamants ronds taille ancienne, Perles fines, Serti muguet pour les suspensions mobiles des diamants de forme poire, collection Cartier

Diadème kokochnik de 1908, Platine, Quinze diamants de forme poire pour un poids total de 19 carats environ ,
Diamants ronds taille ancienne, Perles fines, Serti muguet pour les suspensions mobiles
des diamants de forme poire, collection Cartier

Diadème de Marie Bonaparte, de 1907, Qatar Museums Authority, Doha

Diadème de Marie Bonaparte, de 1907, Qatar Museums Authority, Doha

Pour le reste, et comme je vais essayer de légender au maximum ce que j’ai vu, je vais laisser tomber la visite thématique pour vous montrer les pièces qui m’ont le plus parlé (et celles que j’ai réussi à prendre!).

On va commencer « ma » visite par cette boucle de ceinture Chardon, en vermeil ciselé, fournie à la Maison par l’atelier de Ferdinand Erhart. Notable car il s’agit d’une des très rares pièces de style Art Nouveau vendues par Cartier :

 boucle de ceinture Chardon, en vermeil ciselé, fournie à la Maison par l'atelier de Ferdinand Erhart

boucle de ceinture Chardon, en vermeil ciselé, fournie à la Maison par l’atelier de Ferdinand Erhart

Poursuivons avec ce pendentif (flou, certes), de style Renaissance provenant de l’atelier de Léon Coulon et réalisé vers 1900. Il est en or, argent, diamants ronds taille ancienne et rose, saphirs carrés, rectangulaires et ronds, facettés, rubis ronds facettés et calibrés, émeraudes de forme fantaisie, perle fine.

Pendentif  de style Renaissance provenant de l'atelier de Léon Coulon, circa 1900

Pendentif de style Renaissance provenant de l’atelier de Léon Coulon, circa 1900

Soudain, au détour d’une vitrine, cette magnifique robe du soir, portée par Anna Gould, Redfern, vers 1905-1907, en mousseline de soie vieux rose, résille de filés métalliques, tulle de coton écru, dentelle mécanique de coton écrue, broderies de perles de verre irisé et fils de soie formant des motifs de roses et de nœuds. Elle provient du Musée Galliera.

Robe du soir, portée par Anna Gould, Redfern, vers 1905-1907

Robe du soir, portée par Anna Gould, Redfern, vers 1905-1907

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La photo ci-dessous montre, en bas, un bracelet de 1923, en platine, or, diamants ronds taille ancienne et taille rose, avec une émeraude gravée de 57,80 carats, des boules d’émeraudes côtelées, des rondelles d’onyx et de l’émail noir.

bracelet de 1923, Cartier

bracelet de 1923, Cartier

Dans un registre différend, voici un flacon à parfum de 1925, qui est une émeraude gravée. Le flacon et son bouchon pèsent 184,46 carats.

Flacon à parfum en émeraude gravée, Cartier, circa 1925

Flacon à parfum en émeraude gravée, Cartier, circa 1925

La suite, c’est ce bracelet Chimères, qui était une commande de 1929. Il est en platine, diamants de forme poire, ronds taille ancienne 8/8 et taille anglaise, cabochons de saphirs, saphirs et émeraudes suiffés, cristal de roche godronné (gorge)

Bracelet Chimères, commande de 1929, Cartier

Bracelet Chimères, commande de 1929, Cartier

Passons à la géométrie et à la recherche de volume avec ce magnifique bracelet-montre à boitier coulissant, signé Cartier New-York en 1940. Il est en or vert, or rose, platine, diamants taille brillant et 8/8 avec un diamant taille rose. Xmas 1940 est gravé sur le fond de la boîte.

Bracelet-montre à boitier coulissant, signé Cartier New-York en 1940.

Bracelet-montre à boitier coulissant, signé Cartier New-York en 1940.

Pour rester dans l’horlogerie, qui tient bien évidemment une place importante dans cette exposition, voici une des « pendules mystérieuses » à axe central. Ces pendules ont une histoire fascinante. Elles sont l’ invention de l’illusionniste Jean-Eugène Robert-Houdin, père de la magie moderne qui fut d’abord horloger à Tours. Il a présenté la première en 1839 lors de l’exposition de produits de l’industrie française, pendule dont les aiguilles semblent tourner par miracle dans un cadran transparent, lui-même perché sur une colonne de cristal. L’innovation fut repérée par Maurice Couët, issu d’une lignée d’horloger, qui devint fournisseur de pendules de Cartier à partir de 1911. Bref, je vous laisse admirer la merveille, créée en 1927, en or, platine, cristal de roche, diamants taille rose, émail noir, corail, onyx, obsidienne (socle), ébonite (embase). Provenance :  Reine  Victoria Eugenia d’Espagne, épouse d’Alphonse XIII :

Pendule mystérieuse à axe central, Cartier Paris 1927

Pendule mystérieuse à axe central, Cartier Paris 1927

La suite, ce sera pour demain, si tout va bien !

Et si on allait à Genève ?

Et si on allait à Genève ?

Ce serait l’occasion d’une petite visite touristique sous la neige, mais surtout un moyen d’admirer l’exposition « Van Cleef & Arpels à Genève, 50 ans d’histoires », qui se tient actuellement en Suisse.

La boutique Van Cleef & Arpels de Genève dévoile avec éclat le patrimoine et le savoir-faire de la célèbre Maison de la place Vendôme le temps d’une exposition de plus de 150 créations. Du 16 novembre 2013 au 1er mars 2014, une quarantaine de pièces anciennes issues de la Collection Van Cleef & Arpels sera ainsi présentée aux côtés d’une centaine de prêts exceptionnels de collectionneurs et d’une sélection de bijoux Héritage. À quelques envolées du lac Léman, la boutique Van Cleef & Arpels de Genève a été récemment rénovée. Elle dévoile sur plus de 200 m² « une succession de salons remarquables par leurs volumes généreux et leurs tonalités poudrées (…). Chaque détail contribue à recréer l’atmosphère feutrée d’un appartement privé où l’on se sent accueilli comme un hôte« , souligne la Maison.

Trois thématiques se dégagent de l’exposition : couture, exotisme et nature. Et, pour vous donner l’eau à la bouche, quelques photos illustrant ces thèmes. Commençons par la thématique Couture :

Collier Zip Antique Coupoles, 2013, Or blanc, saphirs mauves, diamants. Collection Privée

Collier Zip Antique Coupoles, 2013, Or blanc, saphirs mauves, diamants. Collection Privée

Minaudière Églantine, 1938, Or jaune, Serti Mystérieux rubis. Collection Van Cleef & Arpels

Minaudière Églantine, 1938, Or jaune, Serti Mystérieux rubis. Collection Van Cleef & Arpels

Clip Pochette, 2002, Ors blanc et rose, Serti Mystérieux rubis, diamants. Collection Privée

Clip Pochette, 2002, Ors blanc et rose,
Serti Mystérieux rubis, diamants. Collection Privée

La thématique Exotisme n’est pas en reste :

Bracelet d’inspiration égyptienne, 1924, Platine, saphirs, rubis, émeraudes, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Bracelet d’inspiration égyptienne, 1924, Platine, saphirs, rubis, émeraudes, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Étui à cigarette d’inspiration persane, 1927, Platine, or jaune, émail, jade, corail, nacre, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Étui à cigarette d’inspiration persane, 1927, Platine, or jaune, émail, jade, corail, nacre, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Collier Ibiza, 1970, Or jaune, améthystes, corail, diamants. Collection Privée

Collier Ibiza, 1970, Or jaune, améthystes, corail, diamants. Collection Privée

Enfin, la thématique Nature réserve elle aussi de bien belles surprises :

Clip Inséparables, 1946, Platine, or jaune, saphirs, rubis, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Clip Inséparables, 1946, Platine, or jaune, saphirs, rubis, diamants. Collection Van Cleef & Arpels

Clip Fontaine aux Colombes, 2008, Or blanc, saphirs, perle de culture, nacre, diamants. Collection Privée

Clip Fontaine aux Colombes, 2008, Or blanc, saphirs, perle de culture, nacre, diamants. Collection Privée

Collier Fleur de Pommier, 2005, Ors blanc et rose, Serti Mystérieux rubis, diamants. Collection Privée

Collier Fleur de Pommier, 2005, Ors blanc et rose, Serti Mystérieux rubis, diamants. Collection Privée

Fondé en 1906, au 22 place Vendôme, Van Cleef & Arpels voit le jour suite au mariage en 1895 d’Alfred Van Cleef, fils de lapidaire, et d’Estelle Arpels, fille d’un négociant en pierres précieuses.

Alfred et Estelle Van Cleef 1895

« Perpétuant les valeurs essentielles de savoir-faire, de transmission et de créativité, la Maison célèbre depuis plus d’un siècle l’excellence en matière de joaillerie. Repoussant toujours plus loin l’innovation technique, cette lignée de créateurs expérimente sans cesse de nouvelles formes comme la Minaudière™ et ses multiples compartiments et tiroirs à secrets, ou le collier Zip, réinterprétation magistrale de la fermeture à glissière« , explique encore la marque. Et c’est une centaine de bijoux et parures, qui ont été aimablement prêtés par les collectionneurs genevois, que pourront admirer les chanceux habitant Genève et les connaisseurs de passage.

La collection Héritage

Clip d’inspiration indienne, 1971, Or jaune, émeraudes, diamants. Collection Héritage

Clip d’inspiration indienne, 1971, Or jaune, émeraudes, diamants. Collection Héritage

Célébrant « l’élégance intemporelle de ses créations« , la Maison remet à l’honneur certaines d’entre elles, à travers la collection Héritage. Celle ci réunit des pièces Van Cleef & Arpels des années 1920 à 2000, ayant appartenu à des collectionneurs privés et acquises par la Maison afin d’être de nouveau proposées à sa clientèle. Mises en majesté sous des cloches transparentes, une quarantaine d’entre elles ont ainsi été soigneusement sélectionnées pour l’exposition.

Motifs d’oreilles d’inspiration indienne, 1971, Or jaune, émeraudes, diamants. Collection Héritage

Motifs d’oreilles d’inspiration indienne, 1971, Or jaune, émeraudes, diamants. Collection Héritage

Collier en platine, diamants et perles fines, circa 1933. Collection Héritage

Collier en platine, diamants et perles fines, circa 1933. Collection Héritage

Exposition Van Cleef & Arpels à Genève, 50 ans d’Histoires, du 16 novembre 2013 au 1er mars 2014. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 17h. Fermeture le dimanche. Entrée libre.  Boutique Van Cleef & Arpels, 31 rue du Rhône – 1204 Genève, Suisse. Tél. : + 41 (0) 22 311 60 70.

Des créateurs contemporains (et radicaux) chez BSL, courez-y !

Des créateurs contemporains (et radicaux) chez BSL, courez-y !

Pendant deux mois, du 21 novembre 2013 au 18 janvier 2014, la Galerie BSL consacre l’essentiel de son espace à « huit créateurs d’avant-garde, auteurs de bijoux et parures de corps à la frontière de l’art », souligne-t-elle. Les artistes exposés sont Alina Alamorean, Annja, Charlotte Cornaton, Goralska, Gaspard Hex, Dina Kamal, Lito Karakostanoglou et Kathy Ludwig.

Ce qui est particulièrement intéressant dans cette expo, c’est qu’elle regroupe des artistes aux positions complètement différentes, mais aux expressions très radicales. A tel point que certains travaux m’ont presque dérangée, comme ceux de Kathy Ludwig, lauréate du Goldsmiths College of Arts à Londres en 2013 et lauréate de la Design Academy d’Eindhoven en 2009 pour le projet ‘Hosting Parasites’, déjà édité par la galerie BSL :

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« Hosting Parasites est une collection de bijoux performatifs ou des objets à expérimenter en latex, ivoire, textiles, argent et porcelaine, qui viennent coloniser le corps/support de l’utilisateur, le marquer de son empreinte ou se fondre avec lui ». Je vous laisse y réfléchir.

Les bagues d'Annja

Les bagues d’Annja

Parmi les autres artistes hébergés, la talentueuse Annja, dont le travail autour des formes géométriques, d’influence cubiste ou constructiviste, m’a particulièrement séduite. Un petit souffle d’art déco twiste ses créations, axées autour d’un noyau-cellule en or jaune 18 carats.

J’ai également flashé sur une création de Lito Karakostanoglou, dont le travail autour de scarabées (véritables scarabées naturalisés), enserrés dans des colliers-cages, est une merveille de poésie délicate. La première est prise par moi (et ça se vit!), lors du vernissage : 

scarabées

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Une artiste prolixe puisqu’elle signe également la collection Cubisme Diamant, colliers pièces uniques imaginés en hommage à ce mouvement de déconstruction et reconstruction des formes. « Les diamants blancs et noirs taille en rose viennent dessiner à la naissance du cou de délicieuses arabesques et d’inattendues perspectives, l’éclatement des volumes s’affirmant en de véritables parures tatouages de diamants, raffinées et luxueuses« , explique la galerie. Je n’aurais pas pu dire mieux !

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Lito3diamants

Passons ensuite aux créations de Gaspard Hex, que j’ai la chance de voir évoluer au sein de notre atelier (et en disant cela, je me rends bien compte qu’il va falloir que je vous fasse un 3615MAVIE dans pas longtemps) :

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Un univers noir mais pourtant lumineux, qui évoque pour moi de la matière en fusion, un magma en reconstruction perpétuelle :

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Enfin, je ne peux terminer ce papier sans parler du formidable travail d’Alina Alamorean, artiste hors norme qui puise son inspiration littéralement partout.

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J’adore son travail sur la matière et la forme, et je suis particulièrement fière de la côtoyer, puisqu’il se trouve qu’Alina est ma prof de création (et oui, je vais vous faire un 3615MAVIE dès que j’ai 5 minutes pour vous en parler !) ! Et soyez certains que ce n’est pas de la « lèche » ! Je suis réellement fan, tant du travail que de la personne, toujours souriante et enthousiaste et si inspirante !

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Bref, je vous laisse contempler son travail !

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Ici, une photo d’Alina et de sa magnifique parure de vernissage : 

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Et n’oubliez pas de passer à la galerie BSL, qui expose nombre d’autres artistes contemporains talentueux. Vous ne regretterez pas la visite, c’est promis !

Galerie BSL, 23 rue Charlot 75003 Paris

Un saut de Puces !

Les Puces de Clignancourt, c’est pour moi, comme pour beaucoup de parisiens, une institution. C’est sans doute un des premiers endroits que j’ai découverts à Paris, il y a des années de ça. Depuis, rien ou presque n’a changé, si ce n’est que les Puces sont devenues tendance. Rien de mal à ça, ce n’est que justice, tant il est bon de se perdre dans ce dédale qui regorge de richesses, de trésors et de passionnés toujours prêts à renseigner le chaland. Mais je m’égare…

A la rentrée, il y aura une nouvelle raison d’aller aux Puces ! À partir de septembre 2013, la collectionneuse Olwen Forest présente une exposition intitulée Jewels of the Jet Set, au marché Serpette des Puces de Saint-Ouen.

OLWEN FOREST

Olwen Forest

Collectionneuse, curieuse de tout et chineuse invétérée, Olwen Forest présente ses stands au marché Serpette (Puces de Saint-Ouen), qui attirent les initiés comme les néophytes. Cette spécialiste des bijoux de stars les a côtoyés de près, de Londres à Paris, en passant par la Californie. Certains ont même leurs habitudes chez elle, aux Puces.

9 Manchette Yves-Saint Laurent

Ici une manchette Yves-Saint-Laurent, circa 1980

Pour sa nouvelle exposition, Olwen Forest a puisé dans ses malles aux trésors, pour réunir une sélection de créations signées Joseff of Hollywood, Elsa Schiaparelli, Coco Chanel, Hattie Carnegie, ou encore Kenneth Jay Lane. « Des talents qui ont fait l’âge d’or d’Hollywood, mais aussi celui des soirées en vue et en vogue des années 1920 jusqu’à l’aube des années 1970« , souligne le communiqué de l’exposition.

Les bijoux imaginés par Joseff of Hollywood ont par exemple été portés par Greta Garbo, Liz Taylor, Grace Kelly, Marilyn Monroe, mais aussi Douglas Fairbanks Jr. ou encore Tony Curtis, devant les caméras comme dans leur vie privée. Des bijoux d’avant-garde, des objets, volontairement patinés par leur créateur et inspirés tantôt par la lune, le soleil, les étoiles, les divinités. La broche « Sun God », par exemple, portée par l’actrice Pier Angeli, fait partie d’une série baptisée par Olwen Forest « The Sun, The moon and the stars, by Joseff ».

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Broche « sungod » créée par Joseff of Hollywood pour la garde robe personnelle de l’actrice Pier Angeli, cira 1940.

« Même audace chez Schiaparelli, qui a travaillé avec Dali, Cocteau ou encore Aragon. Dès 1937, elle incruste de gigantesques cristaux, baptisés « shocking pink », dans ses fameux bijoux à la fois surréalistes et lumineux. Quant à Roger Jean-Pierre, célèbre pour ses créations de haute couture pour Schiaparelli, Dior et Balenciaga, il s’est illustré avec ses bijoux-sculptures dont les stars raffolaient jusqu’à la fin des années 1960« , explique judicieusement le service de presse.

De son côté, dès le milieu des années 1920, Coco Chanel fait cohabiter la ligne stricte et épurée de ses vêtements avec des bijoux à forte personnalité, décalés, imposants, voyants, à l’instar de ses sautoirs en perles ou inspirés par les pièces de monnaie. A cette époque, elle développe sa ligne de bijoux, avec la complicité du Comte Etienne de Beaumont, connu pour ses bals masqués grandioses. Le duo de créateurs donnera naissance à une collection tout en cristal et émail coloré. C’est la société Gripoix qui réalise alors les bijoux pour Chanel. Une maison de renommée internationale, qui utilise un procédé de verre en fusion pour la conception des motifs floraux.

11 HD 2Manchette CHANEL

Manchette Chanel, circa 1980

L’exposition met également en lumière l’autrichienne Hattie Carnegie, qui affectionne le style ethnique, l’art africain, les couleurs turquoise, jade et corail. Ou encore Kenneth Jay Lane, qui s’inspire de l’Art Déco, des motifs égyptiens des années 1930. On lui doit, notamment, des créations en forme de panthères et autres léopards, chères à la Duchesse de Windsor.

6.2 Manchette émaillée

Ici, une manchette émaillée attribuée à Hattie Carnegie, cira 1950

3 HD Broche Tigre

Broche tigre attribuée à Hattie Carnegie

Bref, il nous tarde de nous rendre aux Puces ! Et vous ?

L’expo Jewels of the Jet Set se tiendra du samedi 8 septembre 2013 au 3 février 2014. Olwen Forest, Puces de Saint-Ouen, Marché Serpette, allée 3 – stand 5 et 7.

Crédit photographique : Frédéric Poletti

Dangerous Luxury

Dangerous Luxury

Dangerous Necklace (2013) -® Galleria O and Fabio Salini bd

Le titre n’est pas de moi : c’est celui d’une exposition qui se tiendra du 6 au 20 juillet 2013, en Salle des Arts du Sporting d’Hiver à Monte-Carlo, organisée dans le cadre du « Week-end d’Exception », qui célébrera les 150 ans du groupe Monte-Carlo SBM.

Omo earrings -® Galleria O and Fabio Salini bd

A cette occasion, Fernando et Humberto Campana, deux grands créateurs contemporains brésiliens, dévoileront les œuvres créées spécialement pour Monaco en avant-première mondiale. « Dangerous Luxury interroge le public sur le concept du luxe et comment un objet populaire ou du quotidien peut se transformer en objet de luxe« , souligne le communiqué de l’exposition. Un postulat qui se traduit par l’emploi de matériaux précieux tels le diamant, les cuirs, les bronzes associés à des matières naturelles comme le bambou et s’illustre à travers des sujets comme l’animalité, l’utilisation de techniques traditionnelles ou d’ornementations de style Baroque romain.

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Or rose et diamants bruns, bambou et « capim dourado » (une herbe naturellement dorée venant du Brésil aussi appelée or végétal) sont associés pour créer colliers, bracelets et boucles d’oreilles spécialement réalisés en collaboration avec Fabio Salini, l’un des joailliers les plus renommés d’Italie.

La collection de bijoux « Fernando et Humberto Campana produits par Fabio Salini »pour Galleria O. Project de Rome est le résultat d’une collaboration débutée fin 2012. Cette synergie a amené les frères Campana à s’associer pour la première fois au monde de la joaillerie fine et à ses techniques artisanales, et « s’attache à reproduire à une petite et précieuse échelle les formes et les éléments iconographiques représentatifs de leur concept« .

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La collection, composée de huit pièces (deux colliers, deux bracelets, une tiare et trois paires de boucles d’oreilles), est entièrement basée sur l’association entre les matériaux naturels et les matériaux nobles, et rendue possible grâce à l’utilisation de techniques expérimentales (comme le soudage, nécessaire pour assembler les éléments de métal précieux et le bambou). « Une attention particulière a été portée pour ne pas atténuer ni contraindre l’identité ‘tribale’ exprimée dans le travail des frères Campana. Au contraire, elle a été valorisée par l’application libre des codes traditionnels de la joaillerie, tout en respectant la manufacture, les proportions et l’ergonomie auxquelles Fabio Salini est très sensible. La finalité de cette fructueuse alliance est de transformer les micro-sculptures des frères Campana en bijoux décoratifs de luxe et renforcer le caractère unique de chaque pièce« .

Au-delà des bijoux, il y aura également à voir du mobilier et du prêt-à-porter.